Hyperlex : Révolution de la Gestion Contractuelle par l’Intelligence Artificielle – Interview Exclusive avec Alexandre Grux le Co-Founder

8 minutes

Legislanne vous propose une immersion vers des innovations juridiques insoupçonnées.

C’est la raison pour laquelle Legislanne vous présente Hyperlex qui est un logiciel de gestion des contrats par le biais de l’intelligence artificielle.

Vidéo de présentation Hyperlex

A cette occasion, le fondateur Alexandre Grux  a répondu à quelques questions au sujet de la plateforme Hyperlex qui met en lumière une solution qui exploite l’intelligence artificielle pour les contrats.

« Bonjour Alexandre, merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Pour commencer, nous aimerions savoir : Comment est arrivée l’idée de créer Hyperlex ? 

-Hyperlex a été créé en 2017. Sa création est partie d’un constat selon lequel l’outil du contrat occupe une place omniprésente et indispensable au sein d’une entreprise. Le processus du contrat prend beaucoup d’énergie et d’argent. J’ai pu constater qu’il n’existait pas de coffre-fort des contrats. C’est la raison pour laquelle j’ai pensé à une solution qui permettra de mettre en place une bonne maîtrise de la gestion contractuelle. C’est-à-dire, un logiciel legaltech  https://hyperlex.ai/etat-des-lieux-des-legaltech-francaises/ qui s’adapte à l’évolution de la loi.

-Quelles sont les réformes législatives qui ont entraîné un changement considérable à vos prestations ?

Etant donné que nous sommes arrivés en 2017 sur le marché, la réforme des contrats ne nous a pas impactées. Cependant, la RGPD a joué un rôle non négligeable au niveau de notre pratique afin de proposer des nouvelles solutions vis-à-vis de notre clientèle. Au cours des 4 dernières années, nous avons fait évoluer nos contrats pour qu’ils soient alignés avec les exigences de la Réglementation Générale à la Protection des Données Personnelles. 

-Comment Hyperlex se positionne au niveau international ?

Hyperlex a une prise internationale qui comptabilise 40 pays utilisateurs en 6 langues. On aide à modéliser le contrat du client au niveau international. Nous avons un mécanisme technologique d’intelligence artificielle qui lie les contrats en termes de pratique au sein des professionnels du droit. Nos interlocuteurs nous comprennent. Tout se fait par la pratique du marché. Il faut une adaptation du contrat au niveau local. Par exemple, les contrats américains diffèrent de nos contrats au niveau de la structure rédactionnelle par un software éditeur. Dans un contrat américain, la manière de définir les parties n’est pas toujours pareille. Souvent, il y a la date des prises des faits qui est tout en haut. On a habitué notre intelligence artificielle à lire des contrats américains. On doit être capable de lire en anglais un contrat français. Il y a la façon d’écrire le contrat qui change un peu localement. En effet, il y a aussi la langue, la juridiction à prendre en compte mais aussi la manière d’écrire le contrat qui change localement sur lequel l’intelligence artificielle doit être entraînée. Les informations ne sont pas de la même forme. Par exemple, nous avons un numéro SIREN en France. Ailleurs, ils ont un numéro d’une base de référence privée qui n’est pas forcément cité dans les contrats. Il y a des petites subtilités sur lesquelles il faut savoir s’adapter. 

-Comment s’articule le travail entre l’intelligence artificielle, le droit et l’informatique ?

En interne, on a des juristes et des avocats afin de départager le travail entre les « juristes à risque » et les managers des contrats. En effet, le juriste doit faire tourner la machine contractuelle pour que les contrats soient signés à temps, que les contrats soient relus par tous les parties. 

« LE JURISTE EST LE CHEF D’ORCHESTRE DE LA CONTRACTUALISATION » 

Donc on doit aider sur ce volet et être dans le processus. On a des feedbacks de nos clients dans l’optique de prendre des décisions d’amélioration et de faire progresser la profession sur une autre dimension. 

-Hyperlex en un mot ?

Hyperlex, c’est « aider à optimiser les process contractuels pour accroître la performance des contrats pour les entreprises. » 

L’enjeu, c’est d’aider à transformer les processus contractuels des entreprises et d’apporter les outils qui vont permettre aux clients d’analyser, d’optimiser les contrats. On donne des éléments de diagnostics des contrats comme une boîte à outils pour rendre le processus plus rapide, plus sécurisant. 

-Comment avez-vous réussi à fédérer autant d’entreprises autour d’Hyperlex ?

C’est dans la vision d’Hyperlex dans laquelle les entreprises se retrouvent. Car ils sont confrontés aux mêmes problèmes qu’on cherche à résoudre. On fait des updates plusieurs fois par semaine en aidant les clients.

Dans une vidéo de la chaîne YouTube d’Hyperlex, nous pouvons voir le témoignage du directeur juridique de Rakuten qui était le premier client utilisateur de la plateforme Hyperlex. 

L’interview Ecosystème présentée par Thomas Hugues. Nous retrouvons Alexandre Grux, CEO d’Hyperlex en compagnie de Benjamin Moutte, Directeur des Affaires Juridiques chez Rakuten.

-Quelle est la qualité que vous avez qui vous distingue des concurrents sur le marché ? 

Premièrement, c’est notre profession à l’origine qui nous apporte de la crédibilité car on connait les logiciels, les meilleures pratiques dans le logiciel. Deuxièmement, on est devenus non pas des professionnels du droit mais des professionnels du logiciel. On a déjà accompagné des trésoriers, des directeurs financiers dans le logiciel. On a compris que le logiciel est une partie de la solution du problème. En dernier lieu, il y a des chefs de projet qui accompagnent la clientèle dans la transformation, l’organisation, le processus, les démarches, le sponsorship, les changements technologiques etc. 

On apporte une solution par un accompagnement dans la démarche de conduite de projet, dans la mise en place d’un logiciel. Finalement, il y a une migration des contrats gérés dans un drive. L’intelligence artificielle joue un rôle essentiel dans la configuration du logiciel. 

-Pourquoi avoir choisi le nom « Hyperlex » ?

Hyperlex, c’est comme « hypertexte ». On voulait faire le lien entre l’information des contrats et la version informatique. Hyperlex est une maladie qui a son étymologie du mot « hyperlexia ». Il s’agit d’une capacité qui amène certaines personnes à être capable de lire très vite. Hyperlexia représente la capacité de lire à toute vitesse. Pour transposer cette capacité à la plateforme, on considère qu’il y a une capacité technologique de l’outil, une intelligence artificielle pour gérer et analyser les contrats. 

-Avez-vous expérimenté une hausse de sollicitation par rapport à la crise sanitaire ? 

Notre chiffre d’affaires s’est multiplié face à énormément de demande pour 4 raisons. 

1/ Pour bénéficier du côté accélérateur de la transformation digitale 

2/ Pour assurer le maintien à la quotité de service des entreprises 

3/ Pour la délégation de signature en sécurité. 

4/ Pour la conservation numérique des contrats dans un coffre-fort. 

-Qu’est-ce que vous aimeriez améliorer chez Hyperlex pour parvenir à une entière satisfaction ? 

On aura toujours en perspective d’améliorer Hyperlex en considérant qu’il y a toujours quelque chose à améliorer quoiqu’il en soit. En général, les gens matérialisent leur attente pour une fonctionnalité, un changement de culture qui va s’opérer sur le changement de la data. Ce n’est pas intuitif de manipuler les chiffres. Alors on se pose des questions pour être une solution à notre clientèle amenée à se fidéliser à Hyperlex. 

« Comment arriver à faire remonter la donnée en lui expliquant comment utiliser et agir sur la donnée pour améliorer le process ?  ». 

Au travers de ces préoccupations, c’est là qu’intervient le lead contracts analyst. 

Dans une vidéo de la chaîne YouTube d’Hyperlex, nous pouvons voir le témoignage de Martin Fauvel qui explique son rôle en tant que lead contract analyst dans cette démarche. 

Vidéo sur la mission du Lead Contract chez Hyperlex

Dans le but d’améliorer Hyperlex, il a fallu créer des postes en fonction des nouvelles demandes qui se manifestaient du côté des clients utilisateurs de la plateforme. Hyperlex devient une plateforme de gestion, de diagnostic et d’action pour améliorer la performance contractuelle. Le but est qu’Hyperlex devienne une référence en la matière au niveau national et international. 

-Comment avez-vous trouvé votre identité visuelle ?

Le logo Hyperlex, c’est à la fois le document représenté par une page. C’est aussi un iris, un œil qui a une dimension dynamique avec un effet de zoom sur la donnée. Puis il tourne en zoomant vers un point particulier. 

-Dans 10 ans, comment visualisez-vous Hyperlex ? 

Dans une dizaine d’années, on déploie les outils avec des nouveaux interlocuteurs qui vont performer l’intelligence des processus en fonction des besoins du terrain. Il sera possible de calibrer le besoin des équipes, intégrer des services tiers, des avocats dans les plateformes ainsi qu’un hub dans lequel fusionnent des fournisseurs de service en interne, externe. 

-Chez Hyperlex, vous travaillez avec combien de langues ? 

Chez Hyperlex, on a 10 nationalités. On doit entraîner l’intelligence artificielle pour qu’elle puisse s’adapter à plusieurs langues. Dans 10 ans, on imagine l’utilisation d’une traduction automatique mais en attendant, on a des juristes linguistes dans nos équipes. On pratique au quotidien 6 langues : français, anglais, allemand, italien, espagnol, polonais et bientôt le portugais brésilien.

-Merci Alexandre d’avoir répondu à nos questions pour la rubrique « Vie professionnelle et réalités » du blog Lesgislanne. Pour découvrir davantage Hyperlex, il y a la chaîne Youtube, la page Linkedin et le profil Instagram d’Hyperlex à parcourir. Bonne continuation.»  

Vous souhaitez en savoir plus sur comment digitaliser vos processus contractuels ? Téléchargez la fiche pratique d’Hyperlex ! https://hyperlex.ai/rsc-checklist-digitaliser-processus-contractuels/

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