A l’occasion du mois de mars au sein de la rubrique “actualités” et suite aux festivités de la journée internationale du droit des femmes, l’équipe Legislanne vous propose une playlist des titres musicales francophones sur le droit des femmes et le féminisme.
I- Le droit des femmes chanté par Charles AZNAVOUR
1/ Charles AZNAVOUR – Le droit des femmes
En 1997, Charles Aznavour reconnaissait lui aussi « Le Droit des femmes », sensibilisant ses confrères au fait que les femmes se sont battues pour acquérir des droits et qu’elles ne les lâcheront plus.

Paroles
Le droit des femmes
Le droit des femmes
Le droit des femmes
Depuis qu’avec l’homme sur Terre elle fut mise
Le femme pour des millénaires fut soumise
Cette tradition était clairement transmise
Elle obéissait à ses pairs et à l’église
Le droit des femmes (Le droit des femmes)
Le droit des femmes n’est plus
Je le proclame (Je le proclame)
Ce que jadis il fût
Ces dames se sont battues mais l’ont eu
Le droit des femmes
Et ne le lâcheront plus
Bien des choses ont évolué
Depuis que Rome
Voulait les culpabiliser
Pour une pomme
Les femmes se sont libérées
Il faut voir comme
Il faudra nous y habituer
Nous les bonshommes
Le droit des femmes (Le droit des femmes)
Le droit des femmes n’est plus
Je le proclame (Je le proclame)
Ce que jadis il fût
Ces dames se sont battues mais l’ont eu
Le droit des femmes
Et ne le lâcheront plus
Souvent nos mères ont vécu
L’insupportable
Subissant bafouées et cocues
L’inacceptable
Messieurs ce temps est révolu
Alors que diable
Les jeux sont faits rien ne va plus
Cartes sur table
Le droit des femmes (Le droit des femmes)
Le droit des femmes n’est plus
Je le proclame (Je le proclame)
Ce que jadis il fût
Ces dames se sont battues mais l’ont eu
Le droit des femmes
Et ne le lâcheront plus
Femmes poupées, femmes au foyer
Femmes qu’on vexe
Toutes ces femmes libérées
De leurs complexes
Parlent de choix, parlent d’idées
Comme de sexe
Alors messieurs ayons fair play
Le bon réflexe
Le droit des femmes (Le droit des femmes)
Le droit des femmes n’est plus
Je le proclame (Je le proclame)
Ce que jadis il fût
Ces dames se sont battues mais l’ont eu
Le droit des femmes
Et ne le lâcheront plus
Ce mari, cet ancien macho
Peut sans problème
Sans rougir pousser un landau
Sur les lieux même
Où tous ses copains font le beau
Devant un crème
On a l’étoffe d’un héros
Dès que l’on aime
Le droit des femmes (Le droit des femmes)
Le droit des femmes n’est plus
Je le proclame (Je le proclame)
Ce que jadis il fût
Ces dames se sont battues mais l’ont eu
Le droit des femmes
Et ne le lâcheront plus
Aujourd’hui le monde a changé
Tout passe et casse
La femme dans la société
A pris sa place
Pilote, écrivain, PDG
Et puis j’en passe
Comme finir à l’Elysée
Un jour de grâce
Le droit des femmes (Le droit des femmes)
Le droit des femmes n’est plus
Je le proclame (Je le proclame)
Ce que jadis il fût
Ces dames se sont battues mais l’ont eu
Le droit des femmes
Et ne le lâcheront plus
Échange de bon procédés
L’homme peut faire
Quelques uns des petits métiers
Des ménagères
On peut le voir marcher sur les grandes artères
Fardé, peu vêtu racoler
Ses congénères
Le droit des femmes (Le droit des femmes)
Le droit des femmes n’est plus
Je le proclame (Je le proclame)
Ce que jadis il fût
Ces dames se sont battues mais l’ont eu
Le droit des femmes
Et ne le lâcheront plus
Le droit des femmes
Et ne le lâcheront plus
II- L’appel à la mobilisation des femmes par le collectif 39 femmes et Zazie
2/ Chanson de 39 femmes – Debout les femmes
39 FEMMES, c’est Mayra Andrade, Jennifer Ayache, Nawel Ben Kraiem, Blondino, Brigitte, Karen Brunon, Buridane, Amina Cadelli, Barbara Carlotti, Chat, Les Coquettes, Anaïs Croze, Camille Faure, Alma Forrer, Zaza Fournier, Élodie Frégé, HollySiz, Agnès Jaoui, Mai Lan, Clara Luciani, Luciole, Madjo, Carole Masseport, Inna Modja, Sandra Nkaké, Ornette, Lili Poe, Pomme, Barbara Pravi, Olivia Ruiz, La Grande Sophie, Elisa Tovati, Calypso Valois, Diane Villanueva, Cléa Vincent et Julie Zenatti.
Le 23 novembre 2018, ces professionnelles de la chanson se sont rassemblées pour reprendre « L’Hymne du MLF » au profit de la Maison des femmes de Paris (Saint-Denis). Cette chanson créée collectivement en mars 1971 par des militantes féministes à Paris est devenue un emblème du Mouvement de libération des femmes (MLF) et plus généralement des luttes féministes francophones. 39 FEMMES étonne (et interpelle sans doute mieux les auditeurs) en interprétant tout en douceur la fameuse chanson contestataire rebaptisée pour le coup « Debout les femmes ».

Nous qui sommes sans passé, les femmes
Nous qui n’avons pas d’histoire
Depuis la nuit des temps, les femmes
Nous sommes le continent noir
Debout femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout, debout
Asservies, humiliées, les femmes
Achetées, vendues, violées
Dans toutes les maisons, les femmes
Hors du monde reléguées
Debout femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout
Seules dans notre malheur, les femmes
L’une de l’autre ignorée
Ils nous ont divisées, les femmes
Et de nos sœurs séparées
Debout femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout
Reconnaissons-nous les femmes
Parlons-nous, regardons-nous
Ensemble, on nous opprime, les femmes
Ensemble, révoltons-nous
Debout femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, stand up
Le temps de la colère, les femmes
Notre temps est arrivé
Connaissons notre force, les femmes
Découvrons-nous des milliers
Debout femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout
Debout femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout,
Debout, debout,
Debout, debout.
3 / Aux armes citoyennes – Zazie

A ceux qui pensent
Que Eve est seulement
Une moitié d’Adam
A ceux qui disent
Qu’elle est la mère
De tous les vices
A ceux qui se permettent
D’être le seul maître
Après Dieu
A ceux qui rient
A celles qui pleurent
A ceux qui vont
Libres comme l’air
A celles qui se terrent
A ceux qui ont
Le droit de dire
Elles, de se taire
A ceux qui prennent la vie
De celles qui donnent la vie
A ceux qui rient
De celles qui pleurent
Aux armes, citoyennes
Nos armes seront
Les larmes qui nous viennent
Des crimes sans nom
Aux hommes qui nous aiment
Ensemble, marchons
Et au Diable les autres
A celles qu’on opprime
Pour avoir commis le crime
D’aimer
A celles qu’on supprime
Pour un peu de peau
Dévoilée
A celles qu’on assassine
Pour avoir tenté de leur résister
A nous, mes frères
Qui laissons faire
Aux armes, citoyennes
Nos armes seront
Les larmes qui nous viennent
Des victimes sans nom
Aux hommes qui nous aiment
Ensemble, marchons
Et au Diable les autres
A nous, mes frères
Qui laissons faire
Aux armes, citoyennes
Aux armes, versons
Les larmes qui nous viennent
Au feu des canons
Aux hommes que reviennent
Un peu de raison
Et au Diable les autres
Aux armes, citoyennes
Nos larmes seront
Le forces qui nous tiennent
Ensemble, marchons
Puisque l’horreur est humaine
Sur elle versons
Nos larmes en pardon
III- La mise en avant de l’inégalité homme/femme par Florent Pagny et Chilla
4/ Florent Pagny : Et un jour, une femme

D’avoir passé des nuits blanches à rêver
Ce que les contes de fées vous laissent imaginer
D’avoir perdu son enfance dans la rue
Des illusions déçues
Passer inaperçu
D’être tombé plus bas que la poussière
Et à la terre entière, en vouloir puis se taire
D’avoir laissé jusqu’à sa dignité
Sans plus rien demander
Qu’on vienne vous achever
Et un jour, une femme dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde
Et jusqu’à bout de force recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes
Jour après jour, vous redonne confiance
De toute sa patience
Vous remet debout
Trouver en soi un avenir peut-être
Et surtout l’envie d’être
Ce qu’elle attend de vous
Et un jour, une femme dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde
Et jusqu’à bout de force, recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes, vos plaies les plus profondes
Et un jour, cette femme met sa main dans la vôtre
Pour vous parler d’un autre parce qu’elle porte le monde
Et jusqu’au bout d’elle-même, vous prouve qu’elle vous aime
Par l’amour qu’elle inonde, par l’amour qu’elle inonde
Et un jour, cette femme dont le regard vous touche
Porte jusqu’à sa bouche le front d’un petit monde
Et jusqu’au bout de soi, lui donne tout ce qu’elle a
Chaque pas, chaque seconde, et jusqu’au bout du monde
Jusqu’au bout du monde
Et jusqu’au bout du monde
Jusqu’au bout du monde
Parce qu’elle porte le monde
5/ Chilla : Si j’étais un homme

J’te parlerai comme jamais tu ne parles à ta mère
Tu me seras redevable si je te paie un verre
J’t’harcèle avec dix potes juste pour avoir ton numéro
Il faudra que tu sois gentille si je t’emmène au restau’
Si tu me dis “non” j’te ferai changer d’avis
J’te foutrai la misère, j’te pourrirai la vie
J’ferai selon mon orgueil, selon mes envies
J’te dirai qu’t’es la seule, je te ferai sentir unique
J’regarderai le foot, toi tu feras la vaisselle
Je t’enverrai bien t’faire foutre quand tu me feras une scène
Si j’t’achète une chaîne, deviendras-tu ma chienne?
Je te serai infidèle mais tu reviendras quand même
Si j’étais un homme, si on inversait les rôles
Je soulèverai ta robe, garderais-tu le contrôle?
Si j’étais un homme, si on échangeait de peau
Je t’appellerai “salope”, me tournerais-tu le dos?
Si j’étais un homme, ah ah ouh
Si j’étais un homme, ah ah ouh
Si j’étais un homme, ah ah ouh
Si j’étais un homme, ah ah ouh
Si j’étais un homme, j’pisserais contre les murs
Je draguerais les daronnes, les ados, les nonnes et les putes
Permis d’m’envoyer en l’air, valable sur la Terre entière
Pas le même jugement, le même contrat, le même salaire
Je serai ton indépendance, ton investissement à long terme
On s’est dit “pour la vie”, j’ai signé l’crédit pour la Benz
C’est dans la nature, le mal est dominant
Si j’étais un homme, j’ferai pas de sentiments
J’ferai des promesses que je n’saurai tenir
Te couvrirai de coups juste pour te retenir
Si tu veux me plaire il te faudra souffrir
Hey, tristes aléas du désir
Si j’étais un homme, si on inversait les rôles
Je soulèverai ta robe, garderais-tu le contrôle?
Si j’étais un homme, si on échangeait de peau
Je t’appellerai “salope”, me tournerais-tu le dos?
Si j’étais un homme, ah ah ouh
Si j’étais un homme, ah ah ouh
Si j’étais un homme, ah ah ouh
Si j’étais un homme, ah ah ouh
Aveuglée, j’ai oublié celui qui prend soin de sa mère
Je retiens celui qui se conduit comme un gentleman
Il y a des hommes de valeur, de cœur, des hommes fiers
L’ami, le bon mari, le frère et le père
Celui qui prend soin de sa mère
Qui se conduit en gentleman
Des hommes de valeur, des hommes fiers
L’ami, le bon mari, le frère et le père
Si j’étais un homme
Si j’étais un homme
Mais je ne le suis pas
IV- La violence faite aux femmes chantée par Camille Lellouche, Imen ES en featuring avec Alonzo, Léa Tchéna et Tayc
6/ Camille Lellouche : N’insiste pas

N’insiste pas
Quand je me lance et que tu penses m’arrêtez
N’insiste pas
Quand je te dis que tes gestes on parlé
N’insiste pas quand je dis non
N’insiste pas sans conditions
N’insiste pas ouais
N’insiste pas quand je balance des mots doux mais plus à toi
N’insiste pas sans toi j’avance et je ne te laisse plus le choix
N’insiste pas
Jamais, je veux enterrer tes regrets
N’insiste pas, n’insiste pas
Faut que tu me laisse, qu’un jour tout s’arrête
Fini les promesses, qui tournent, tournent dans ma tête
Faut que tu me laisse, qu’un jour tout s’arrête
Fini les promesses, qui tournent, tournent dans ma tête
Tournent, tournent dans ma tête, dans ma tête
Tournent, tournent dans ma tête, dans ma tête
N’insiste pas j’ai plus confiance j’arrive plus à te pardonner
J’ai trop souffert et ta violence à fini par me briser
N’insiste pas, ouais
Je n’en peux plus, ouais
Je suis foutue, eh
J’te dis que je suis foutue
me laisse, qu’un jour tout s’arrête
Fini les promesses, qui tournent, tournent dans ma tête
Faut que tu me laisse, qu’un jour tout s’arrête
Fini les promesses, qui tournent, tournent dans ma tête
Tournent, tournent dans ma tête, dans ma tête
Tournent, tournent dans ma tête, dans ma tête
N’insiste pas, il est temps d’oublier
N’insiste pas, ton temps est passé
N’insiste pas, sur ce que tu m’as dis
Tu m’avais promis stop, han
N’insiste pas, tout est terminé
Tu m’as juré, tu m’as cassé la gueule
T’as dis que tu m’aimais, tu m’as cassé la gueule
Aujourd’hui je m’en vais, je pense à ma gueule
N’insiste pas, c’est ce que tu me disais tous les jours
Ce que je voulais c’était ton amour
N’insiste pas quand je t’empêche de poser tes mains sales sur moi
N’insiste pas t’es dangereux, putain tu cachais bien ton jeu
N’insiste pas c’est terminé
Faut que tu me laisse, qu’un jour tout s’arrête
Fini les promesses, qui tournent, tournent dans ma tête
Faut que tu me laisse, qu’un jour tout s’arrête
Fini les promesses, qui tournent, tournent dans ma tête
Tournent, tournent dans ma tête
Tournent, tournent dans ma tête
7/ Léa Tchéna : BANG

Parce que je n’ parle pas de chansons d’amour ,de chansons de tous les jours
Quand je parle de toi
Parce que c’est pas une chansons d’humour, des beaux mots pour te faire la cour
Quand je parle de ça
C’est peut-être une douce mélodie, une voix posée mais je te dis
C’est pas si doux que ça
Parce que je te parle de bang bang bang bang
Je te parles de bang bang bang bang
Regarde ces bleus sur mon corps
C’est tes mains qui en font le sort
T’as beau avoir des remords ou faire des efforts
Tu recommences encore
Des bangs bangs des bangs bangs
Tu frappes encore
Des Bangs bangs des bangs bangs
Parce qu’elle s’attendait à des bisous
Des bisous un peu partout mais il est devenu fou
Il dit qu’il n ‘a pas fait exprès
Qu’il ne recommencera jamais alors elle se tait
Mais ces dessins sur la peau
Elle les couvre comme il faut mais au fond elle le sait
Qu’on parle de bangs bangs bangs bangs
Regarde ces bleus sur mon corps
C’est tes mains qui en font le sort
T’as beau avoir des remords ou faire des efforts
Tu recommences encore
Des bangs , des bangs bangs
Tu frappes encore
Des Bangs bangs des bangs bangs
Parce qu’on entend souvent parler d’elle
On oublie que parfois c’est lui
Mais lui ne doit pas pleurer
On lui dit t’es un bonhomme tu sais ça doit pas faire si mal que ça alors il se tait
Elle a beau dire je suis désolée j’étais un peu trop énervée mais au fond il le sait
Qu’on parle de bang bang bang bang
Regarde ces bleus sur mon corps
C’est tes mains qui en font le sort
T’as beau avoir des remords ou faire des efforts
Tu recommences encore
Des bangs bangs des bangs bangs
Tu frappes encore
Des Bangs bangs des bangs bangs
8/ Tayc : Aloviou

Ne te mens pas tu sais que c’est moi
Mon cœur a déjà choisi
Ne te mens pas tu sais que c’est moi
Taykee 2 Taykee
Mon cœur cœur a déjà choisi
Je dis oui, tu dis non
De nous deux, qui est con?
Si avec moi tu ne peux plus rire
Tu dois me laisser
Une ami, un amant
Tu m’aimes ou bien tu mens
Mais ne reste pas juste par pitié
Ce que je ressens tu t’en moques
Entre nous pas de sentiments manquants
Plus j’avance, plus j’suis loco
Je prends les coups, car je sais que je t’ai trahi
Pas de sentiments manquants
Entre nous pas de sentiments manquants
Plus j’avance, plus j’suis loco
De ta vie tu m’as déjà banni
Naomi, Naomi
Ne te mens pas tu sais que c’est moi
(Ton cœur a déjà choisi)
Ton cœur a déjà choisi
Naomi, Naomi
Ton corps ne sait s’ouvrir qu’à moi
(Ton cœur a déjà choisi)
Ton cœur a déjà choisi
Je veux que tu me dises aloviou, aloviou, aloviou
Je veux que tu me dises aloviou, aloviou, aloviou
En vrai c’est l’amour ou la peine qui te fais rester
Moi aussi j’ai ma fierté
On souffre à deux, mais j’suis le seul qui veut oublier
Et quand tu me regardes tu ne ressens que peine
Plus rien coule dans tes veines
Tu me détestes et me méprises
Ce que je ressens tu t’en moques
Entre nous pas de sentiments manquants
Plus j’avance, plus j’suis loco
Je prends les coups, car je sais que je t’ai trahi
Pas de sentiments manquants
Entre nous pas de sentiments manquants
Plus j’avance, plus j’suis loco
De ta vie tu m’as déjà banni
Naomi, Naomi
Ne te mens pas tu sais que c’est moi
(Ton cœur a déjà choisi)
Ton cœur a déjà choisi
Naomi, Naomi
Ton corps ne sait s’ouvrir qu’à moi
(Ton cœur a déjà choisi)
Ton cœur a déjà choisi
Je veux que tu me dises aloviou, aloviou, aloviou
Je veux que tu me dises aloviou, aloviou, aloviou
Naomi, Naomi
Naomi, Naomi
Naomi, Naomi
9/ Imen ES – 1ère fois

… Abys one
… Kassim, c’que j’vais te raconter va te faire mal, est-ce que t’es prêt à tout encaisser
Comme je le fais depuis tout c’temps, je t’avoue que maman le savait
On est ensemble depuis trois ans, je m’en veux de te l’avoir caché
Je pensais avoir trouvé l’homme parfait jusqu’à qu’il se mette à me frapper
J’ai des bleus plein le corps, camouflés par mes habits
Pour un oui pour un non, monsieur me prenait pour cible
Humiliée, je perdais confiance en moi, j’ai subi, renfermée sur moi-même, j’en ai perdu des amis
Kassim, je l’aime, je pensais qu’il allait changer, pardonne-moi mon frère, j’me suis mise en danger
Et maintenant que je t’ai tout dit, tu vas faire quoi
… Ce n’est pas la première fois qu’il fait ça, j’te connais, j’avais peur d’t’en parler
Qui t’a touché, dis-le moi, dis-le moi, sur ma vie, j’vais rentrer pour des années
Je sais qu’il me fait du mal mais je l’aime malgré tout, j’suis à bout
J’te jure qu’j’vais lui faire du sale même si tu l’aimes, rien à foutre, il est où
… Imen, comment tu as pu me cacher un truc pareil, ma sœur
J’ai les mains moites et j’ai le cœur qui bat à 200 à l’heure
Je ne sais pas par où commencer, c’est soit lui ou moi qui meurt
Cette nuit, sur ma vie, j’vais le suivre, j’irai seul
Tu me connais très bien, j’vais pas porter plainte chez l’commissaire
Tu as beau l’aimer, cette enflure a sali une famille entière
J’me sens responsable de vous depuis qu’on a perdu not’ père
J’ai fait des bails dans la zone et j’ai toujours marché fier
Imen, une femme c’est une reine, Imen, une femme c’est de l’or
Il t’a volé ton honneur, j’le retrouverais avant l’aube
Car il n’a rien d’un homme, parle mais c’est déjà trop tard
Ça sera la dernière même si tu me dis que
… Ce n’est pas la première fois qu’il fait ça, j’te connais, j’avais peur d’t’en parler
Qui t’a touché, dis-le moi, dis-le moi, sur ma vie, j’vais rentrer pour des années
Je sais qu’il me fait du mal mais je l’aime malgré tout, j’suis à bout
J’te jure qu’j’vais lui faire du sale même si tu l’aimes, rien à foutre, il est où
… Je sais qu’il me fait du mal mais je l’aime malgré tout, j’suis à bout
J’te jure qu’j’vais lui faire du sale même si tu l’aimes, rien à foutre, il est où
V- Le mouvement “balance ton …” interprété par Angèle
10/ Angèle – Balance ton quoi

Ils parlent tous comme des animaux
De toutes les chattes ça parle mal
2018 j’sais pas c’qui t’faut
Mais je suis plus qu’un animal
J’ai vu qu’le rap est à la mode
Et qu’il marche mieux quand il est sale
Bah faudrait p’t’être casser les codes
Une fille qui l’ouvre ça serait normal
Balance ton quoi
Même si tu parles mal des filles je sais qu’au fond t’as compris
Balance ton quoi, un jour peut-être ça changera
Balance ton quoi
Donc laisse-moi te chanter
D’aller te faire en, hmm
Ouais j’passerai pas à la radio
Parce que mes mots sont pas très beaux
Les gens me disent à demi-mot
Pour une fille belle t’es pas si bête
Pour une fille drôle t’es pas si laide
Tes parents et ton frère ça aide
Oh, tu parles de moi
C’est quoi ton problème?
J’ai écrit rien qu’pour toi le plus beau des poèmes
Laisse-moi te chanter
D’aller te faire en, hmm
Ouais j’s’rai polie pour la télé
Mais va te faire en, hmm
Balance ton quoi
Balance ton quoi
Balance ton quoi
Un jour peut-être ça changera
Y a plus d’respect dans la rue
Tu sais très bien quand t’abuses
Balance ton quoi
Balance ton quoi
Laisse-moi te chanter
D’aller te faire en, hmm
Ouais j’passerai pas à la radio
Parce que mes mots sont pas très beaux
Laisse-moi te chanter
D’aller te faire en, hmm
Ouais j’s’rai polie pour la télé
Mais va te faire en, hmm
Balance ton quoi
Balance ton quoi
Balance ton quoi
Même si tu parles mal des filles je sais qu’au fond t’as compris
Balance ton quoi, un jour peut-être ça changera
Balance ton quoi
Toute l’équipe Legislanne vous souhaite une bonne écoute.